Maïlys de Villoutreys, soprano

Simon Pierre, violon
Paul Monteiro, violon
Octavie Dostaler-Lalonde, violoncelle
Olivier Fortin, clavecin

Naître, au 17e siècle, dans une famille vénitienne fréquentée par les plus grands esprits littéraires et musicaux de l’époque, alors que la ville était à son apogée culturelle, c’était une chance. Cet heureux hasard était d’autant plus enviable si l’ont faisait preuve d’un talent musical précoce prédestinant à une carrière de compositeur prolifique. Cependant, réussir dans ces conditions en étant une femme et sans le soutien d’un patronage permanent, c’était une autre paire de manches. Composer, de surcroit, des oeuvres d’une qualité comparables à celles de ses contemporains (tous de sexe masculin), publier plus que ces derniers en plus de devenir une figure marquante de la vue musicale vénitienne de son siècle, c’était pour l’époque un fait extraordinaire. Tel est pourtant le cas de Barbara Strozzi.

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